Cocktail d'Euphorie

 Ils me diront que j’abuse par mon retrait ; m’en voudront surement pour mon indifférence. Mais peuvent-ils comprendre ce que mon silence se tue à exprimer ? ou encore, ce que cachent mes non-dits ? Dans une impasse j’ai longtemps été et jusqu’à peu, j’avais l’impression de porter sur mes petites épaules, le fardeau du monde. J’étais à la recherche constante du bien être des autres, au point d’en oublier le mien. J’ai alors eu le long de mon existence, ce sentiment de devoir des explications, de devoir me conformer à la norme de la société, de devoir me briser les ailes et vivre comme mes proches le voudraient. J’ai donc réagi, peut-être pas comme ils le voudraient tous, mais après tout, ne devrait-il pas d’abord primer mon bien-être ?  Pendant des années, j’ai pensé à redéfinir ma vie, me libérer de ce côté toxique de ma personne. Vous savez ! je ne suis ni forte, ni faible. J’ai aimé, mais j’ai été abusée, j’ai été trompée et pourtant, je suis encore debout avec un cœur prêt...

On pense pouvoir tout accomplir avec le temps. On pense pouvoir tout maîtriser dans le temps, mais on se rend vite compte que nous ne sommes maîtres que de notre présent. On se dit avoir tout vécu, avoir tout ressenti, mais bien vite on se rend compte qu'il y a de ces sentiments que nous ne pouvons contrôler, qui nous échappent et sur lesquels nous n'avons aucune emprise. Peut-être qu'ai-je été stupide de penser qu'avec de forts sentiments, on pouvait tout affronter. Je pensais que seul l'amour importait et que rien ne pouvait séparer deux âmes qui tiennent fortement l'une à l'autre. En cette nuit calme, j'aurais aimé avoir cette personne spéciale à mes côtés, pouvoir jouir à nouveau de ce magnifique sourire qui maquille à merveille son visage. Ce n'est peut-être qu'une histoire de plus, mais une de celles que je voudrais laisser mon cœur vous conter. Cette nuit, posée seule dans mon canapé, un verre de rouge à la main, je me laisse à nouveau v...

Je l’ai vue s’avancer vers moi, toute époustouflante. Je ne pouvais détacher mes yeux d’elle, figée sur place, j’étais béate d’admiration. J’aurais aimé, en ce moment, rassembler tous les mots les plus sensuels pour lui dire combien je la désirais, combien son corps enflammait le mien et combien en elle, je voudrais éteindre cet ardent désir qui me faisait perdre la tête. Il n’y aurait pas eu mieux que cette lumière tamisée pour me faire voyager à nouveau et avec plaisir, face à ce merveilleux spectacle qu’elle m’offrait. Comment douter de la perfection quand, avec excellence, elle l’incarnait. Sans même m’en rendre compte, elle était déjà tout près de moi. Les idées coquines se bousculaient dans ma tête l’une après l’autre. Elle était vêtue d’une lingerie fine, une guêpière en dentelle noire qui épousait parfaitement ses courbes. Il n’y avait plus de place pour des doutes, juste des actions. Je l’attirai alors plus près tout en sentant la douce pression de ses seins contre moi. So...

On se rappelle toujours de cette première rencontre, ce premier rendez-vous, ce premier baiser. On commence par sourire bêtement à la réception d'un message, on a l'être en transe à la réception d’un appel et plus le temps passe, plus on se rend compte qu'il n'y a plus de retour en arrière. On se surprend sans trop le vouloir, à ressentir des sentiments tellement forts qu'il nous est incompréhensible de pouvoir aimer à ce point. Un sentiment qui rend spécial, un sentiment merveilleux mais dont l'intensité finit par nous faire peur. Qui l'aurait cru ? Un jour, on s'est regardé et celui d'après, mon copilote tu deviens. Ma vie, c’est toi et toute une existence n'aurait plus de sens sans toi. Des vers se forment, une note se compose puis le déclic se fait. L'amour né hier existe encore aujourd'hui. Une confidence? je dirais plutôt un renouvellement d’amour. C'est incroyable ce sentiment que j'abrite. Plus je te regarde, mieu...

Combien d'entre nous sont encore là ? Combien ont pu voir cette nouvelle année ? Combien ont eu cette chance ? Reconnaissante, je me sens en cet instant précis où mes doigts caressent mon clavier pour vous faire partager mon état d'âme à travers cet article. Je ne pourrai jamais écrire que l'année précédente a été pénible, je vous dirai simplement qu'elle m'a été enrichissante en enseignements. Je n'ai cessé d'entendre, tu te dois d'être forte, car ce monde n'est pas fait pour les faibles. Je n'avais pas droit aux larmes, car me disait-on, pleurer ne changerait rien, pleurer c'est pour les faibles. Ce monde peut paraître  si cruel ; je repense à tous ces frères qui se déchirent ; ces personnes qui s’entre-tuent  pour un rien, mais pourquoi ? Nous vivons dans une société où, qui que nous soyons, nous devons faire face à un certain nombre de regards. Notre vision des choses, de la vie, n'est certainement pas la même que celle de notre ent...