Plaisir interdit
Je l’ai vue s’avancer
vers moi, toute époustouflante. Je ne pouvais détacher mes yeux d’elle, figée
sur place, j’étais béate d’admiration. J’aurais aimé, en ce moment, rassembler
tous les mots les plus sensuels pour lui dire combien je la désirais, combien son
corps enflammait le mien et combien en elle, je voudrais éteindre cet ardent
désir qui me faisait perdre la tête. Il n’y aurait pas eu mieux que cette
lumière tamisée pour me faire voyager à nouveau et avec plaisir, face à ce
merveilleux spectacle qu’elle m’offrait. Comment douter de la perfection quand,
avec excellence, elle l’incarnait. Sans même m’en rendre compte, elle était
déjà tout près de moi. Les idées coquines se bousculaient dans ma tête l’une
après l’autre.
Elle était vêtue
d’une lingerie fine, une guêpière en dentelle noire qui épousait parfaitement
ses courbes. Il n’y avait plus de place pour des doutes, juste des actions. Je
l’attirai alors plus près tout en sentant la douce pression de ses seins
contre moi. Son parfum me titillait les narines, tous mes sens hurlaient. Nul
besoin de le dissimuler, le désir m’assaillait et elle était consciente de
l’effet qu’elle provoquait en moi. Du bout des doigts, je parcourais chaque
parcelle de son visage jusqu’aux lèvres qu’elle entrouvrit alors légèrement. Je
repense encore à ces frissons qui parcouraient son corps. Je m’étais laissée
aller, j’ai laissé mes lèvres glisser le long de son cou, caresser chaque
millimètre de sa douce peau.
Délicatement,
je fis descendre ses deux bretelles, mon esprit n’en pouvait plus. Ses seins
étaient juste impressionnants. Je ne pouvais m’empêcher de les caresser,
j’aimais ce contact entre mes lèvres et ses tétons. Ses mains me caressant par
moment avait le don d’enflammer ce feu en moi.
« Montre-moi
à quel point je te fais de l’effet car ce soir je suis toute à toi », m’avait-elle
dit.
Était-elle
consciente de ses mots, de sa demande ? Tout ce que je désirais, c’était
lui faire l’amour, la posséder entièrement. Ces quelques mots prononcés par sa
suave voix avaient suffi pour qu’en mon entrejambe, je sente l’humidité gagner de
plus en plus mon intimité.
D’un
mouvement calculé, je la fis basculer sur le lit de façon à ce qu’elle soit
allongée sur le ventre. Mes lèvres prirent le temps nécessaire pour effectuer
une lente descente depuis sa colonne jusqu’au creux de ses reins ; bien sûr
marquée par des petits baisers. Ses fesses n’étaient ni grosses ni petites,
elle avait ce qu’il fallait. A la fin de cette descente enivrante, je me saisis
de ses fesses que j’écartai délicatement en y laissant pénétrer ma langue. Instinctivement,
elle se cambra pour mieux s’offrir. Mes mains entourant ses fesses, me
permettait de maintenir sa position. Sous mes coups de langue, je la sentis s’oublier.
Même si j’étais au bord de l’explosion, je n’avais qu’un désir, lui donner un
orgasme tellement puissant qu’elle s’effondrerait de plaisir.
Quelques
minutes s’étaient écoulées. Sans aucune difficulté, je la retournai et repris
lentement le chemin de son intimité qui m’invitait. Mes doigts s’y réfugièrent et
l’un après l’autre, ils allaient et venaient en elle, puis titillaient son bouton
entre deux mouvements ; son bassin suivant le rythme. Le moment pour elle
de jouir était indéniablement proche. Ma langue trouva alors refuge en elle. Je
l’enfonçais, la ressortais, puis recommençais à nouveau. Elle s’était totalement
abandonnée à moi. Après l’avoir léché un bon moment, ma langue se décida à
appuyer sur son clitoris, mes doigts jouant avec ses tétons. Dès que ma langue
le toucha, le caressa, ma tendre se cambra et ondula sous mes caresses. J’allais
de son bouton tout en érection au rose de son sexe en la suçant langoureusement.
Le nectar qu’elle produisait était abondant. Elle y était enfin, tremblante de
tous ses muscles, elle venait d’avoir son premier orgasme.
Je ne tardai
pas à revenir vers ses lèvres que je pris plaisir à embrasser avec fougue, ma
main droite caressant son sein gauche. Je ne pus m’empêcher de mordiller ses
tétons toujours endurcis. Ma première amante, elle était. La seule d’ailleurs. En
moi, elle savait éveiller le désir. La toucher créait en mon être cette
sensation semblable à une éruption volcanique.
L’horloge
murale marquait 11h du soir. C’était une de ces fins de semaine de travail.
Dehors, le vent se mettait à siffler annonçant le début d’un orage hors saison.
C’était comme si la nature capricieuse, se mettait en accord avec la magie de
ce moment euphorique. La nature s’était mise à mouiller.
La nuit promettait d’être longue…
La nuit promettait d’être longue…
Frémissant le texte, j'ai dû défiler jusque vers le bas comme pour lire une suite, un récit d'une seconde partie assez torride qui aurait eu lieu pendant la pluie qui se serait finalement abattue...une partie de plaisir plus intense que la première pendant laquelle celle qui s'offrait serait entrain d'avoir un orgasme plus grand qui la ferait pousser des gémissements proches d'hurlements qui serait étouffés par le bruit violent de la pluie, un plaisir intense et fort à l'image de la nature qui se déchaînait...vivement une suite, néanmoins bravo j'ai voyagé quelques minutes pendant la lecture !!
RépondreSupprimerLorsqu’une évasion s’offre à nous, il faut la saisir et laisser le plaisir nous envahir. Merci d’apprécier cet article. Je suis sûr qu’en laissant chacun laisser libre court à son imagination, on pourra écrire un livre complet.🤗
RépondreSupprimerBien évidemment !
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