Etre heureux, c'est un choix
Combien d'entre nous sont encore là ? Combien ont pu voir cette nouvelle année ? Combien ont eu cette chance ?
Reconnaissante, je me sens en cet instant précis où mes doigts caressent mon
clavier pour vous faire partager mon état d'âme à travers cet article. Je ne
pourrai jamais écrire que l'année précédente a été pénible, je vous dirai simplement qu'elle
m'a été enrichissante en enseignements. Je n'ai cessé d'entendre, tu te dois
d'être forte, car ce monde n'est pas fait pour les faibles. Je n'avais pas
droit aux larmes, car me disait-on, pleurer ne changerait rien, pleurer c'est
pour les faibles. Ce monde peut paraître si cruel ; je repense à tous ces
frères qui se déchirent ; ces personnes qui s’entre-tuent pour un rien, mais pourquoi ?
Nous vivons dans une société où, qui que
nous soyons, nous devons faire face à un certain nombre de regards. Notre vision
des choses, de la vie, n'est certainement pas la même que celle de notre
entourage; et alors ? Devrons-nous nous conformer ? faire telle la société le
voudrait ? Nous sommes uniques en notre genre et nous avons tendance à
l'oublier. Il est bien vrai que nous sommes facilement catalogués :
Parce que tu fumes, tu n’es qu’un
délinquant ;
Parce que tu as des tatouages, tu es
marginalisé ;
Parce que tu aimes être sexy/coquette,
tu es forcément une fille de mœurs légères…
Nous sommes notre propre blocage...
Nous devons comprendre que peu importe ce que nous faisons, il y aura toujours des préjugés. Certains l’ont compris et
s’assument, malheureusement d’autres traînent encore les pas. Dans cette quête
de réussite, il nous arrive très souvent de nous dénaturer, d’aller à
l’encontre de certaines de nos valeurs sans compter la pression inutile que
nous pouvons nous mettre ; nous cherchons à satisfaire, mais nous oublions
de nous satisfaire, d’écouter ce moi intérieur, cette petite voix interne qui
nous parle. Le tout n’est pas d’entendre, mais entendre et comprendre. Il est
capital de pouvoir se poser et répondre à quelques questions nous concernant
comme :
👉 Qui suis- je véritablement ?
👉 A quoi j’aspire ?
👉 Qu’en est-il
de notre bonheur ?
Pouvoir faire
des choses comme on le ressent du moins comme on le conçoit. Devrons-nous
conditionner notre bonheur à celui des autres ? Vivre pour ne pas kiffer ou
porter le poids des autres ? On répondra tous par la négative, mais dès que nous commençons
par ne penser qu’à nous, alors les critiques jailliront. Nos amis deviendront des
inconnus et alors nous pourrons nous demander si une fois ils ont été sincères.
Dès que nous pensons à nous, dès que nous faisons ce qui rendrait notre
personne heureuse au détriment de l’autre, alors égoïstes nous devenons.
Il m’aura fallu du temps, mais j’ai enfin compris celle que j’étais, j’ai
appris à accepter mes faiblesses et à les travailler. Mais surtout, j’ai appris
à m’aimer pour celle que j’étais, une fille fragile avec un mental d’enfant. Je
suis ce genre de fille qui pleure devant les films, oui ce genre à être
émerveillé pour un rien, ce genre de fille qui cherche à apporter un peu de
joie partout où elle passe. Mais, ce qu’on ne voit pas, ce qui ne se dit pas,
est que, je suis ce genre de fille qui pleure la nuit quand tout est noir.
Je suis ce genre de fille qui remet tout en question, ce genre de fille faible
qui a déjà pensé au suicide. Vous savez quand vous avez été longtemps dans
votre moule et que votre vie ne ressemble en rien à celle que vous avez
façonnée dans votre cervelle, vous vous sentez comme encagés. Vous aurez beau
vouloir vous échapper mais vous vous sentirez comme en train de suffoquer. Dire
qu’il m’aura fallu autant d’années, pour comprendre que ma vie n’avait aucun
problème ; j’étais mon problème...
Rien n’est plus important que d’être soi...
Longtemps j'ai cherché à plaire à mon entourage, faire la fierté de mes
parents, ceci au détriment de mes vraies ambitions. Je cherchais avant tout à
faire plaisir. Je m'étais convaincue que seulement en rendant les autres
heureux, je le serai davantage mieux. Que nos vies étaient remplies de si ...
! « Sois un bon enfant !» « Fais ce qu'on te demande !» « Rends ton entourage
fier !» « Sois toujours là pour tes amis !». Mais en respectant tout ça, on oublie
bien souvent que nous existons et pour la plupart du temps, par les autres
nous vivons. Nous oublions de nous demander ce que nous voulons, NOUS ; ce qui
pourrait rendre encore meilleure notre nouvelle journée naissante. A être
souvent là pour les autres, nous finissons par nous oublier et enterrer tout
simplement nos rêves, nos désirs dans le cimetière des regrets. La vie nous
apprend bien assez tôt qu'on peut se faire des illusions sur elle. Est-ce
réellement elle le problème ? Nous et notre propre définition... ? Nous ne
pouvons être sûrs que de deux choses. Rien d'acquis ne l'est, tant en amitié
qu'en amour. Aussi, notre bonheur, nous ne pouvons que la façonner nous-mêmes.
Personne ne devrait le faire pour nous. Nous avons tellement peur du regard des
autres que nous ne vivons que d’appréhensions. Que diront-ils de moi si je
faisais ça. Que penseront-ils si tout simplement je m'éloignais pour me
concentrer sur mes priorités. Ne devrait-on pas seulement se préoccuper de nous
? Et pouvoir nous dire qu'importantes nous sommes et que nos envies devraient
primer ?
Me voici une fois de plus, perdue dans toutes mes pensées. Ce ciel vide de
tout nuage me fit prendre conscience qu'ainsi se résume la vie de tant bien de
personnes moi y compris, qui passent à côté de leur vie pour vivre celle des autres.
Nous laissons place à l'irritabilité et même si nous souhaitons faire autrement
nous avons du mal, car une fois de plus, nous avons peur des préjugés, des on-dit ... Tel le train qui m'emmène, ainsi je sens que sur ma vie je n'avais
aucun contrôle comme si quelqu'un dans l'ombre la menait à ma place. J'ai
compris tard que je passais à gauche de mon bonheur. J'ai compris que personne
ne pouvait mieux prendre soin de moi que moi-même...Au final, se retrouver
seule face à sa propre personne, nous fait comprendre que l'on ne devrait
attendre personne pour être heureux. J'ai compris que personne ne devrait mal
le prendre ou juger si nous faisions un truc qui donne de la joie à notre être,
un bon souffle à notre âme. Personne, même un parent ne devrait contraindre ou
freiner notre épanouissement. Alors, tout simplement je comprends qu'en
s'attachant à d'autres sans nous avoir trouvé au préalable nous finissons par
nous sentir comme encagés. Alors, OUI, je n'ai plus peur de penser qu'à moi.
Et si enfin on se libérait ?
Et si nous commencions à nous dire que nous avons le droit d'être
différents, d'être nous ? Serait-il compliqué de nous faire accorder des moments
off, d'accepter être à la ramasse, ou tout laisser tomber et mener des actions qui
nous font nous sentir vivre ? A bien y réfléchir, le monde n'est pas aussi laid
qu'on pourrait le prétendre. Prenons un grand coup de respiration, sortons,
allons à la rencontre des autres, soyons ouverts. Nous n'avons pas à tout
comprendre, mais nous devons nous comprendre et nous assumer. Qu'importe ce qui
se passe, soyons vrais, soyons-nous et emmerdons tout le reste.
Adieu la culpabilité quand j'aurai du mal à aider. Plus aucun effort si une action devrait me mettre plus en mal qu'en
bien. Maudissez-moi alors chaque jour si cela vous apaise, mais enfin j'ai
trouvé mon équilibre... On devrait être en mesure de crier à qui veut
l'entendre «Plus jamais quelqu'un n'aura à me dicter ma vie. » Ayons le
courage de vivre notre vie. Prenons le volant du navire qu'est notre vie.
Lorsque nous nous retrouvons à avoir un dîner en tête-à-tête avec nous-même,
quand nous arrivons à nous faire des plaisirs par nous et pour nous-même, quand nous arrivons à
trouver en nous notre source de joie alors nous comprendrons qu'en réalité nous
sommes spéciaux et nous devrons nous chérir autant que possible. Je suis
spéciale, tu es spécial alors libère toi de toutes les chaînes qui te lient aux
autres et envole-toi. De notre épanouissement, nous ne sommes qu'à un pas.
Que dire?! le texte est plus que parleur ! bonne continuation, et puissions-nous connaitre l'euphorie réelle .
RépondreSupprimerEvasions - cocktail d'euphorie, merci pour le soutien.
SupprimerJe ne pourrai que dire merci pour cette inspiration, pour ces beaux messages du texte.
RépondreSupprimerCourage et épate moi d'avantage
Merci beaucoup; ça fait chaud au cœur. Reste juste connecté pour la suite. ;)
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